« Fabrique à perte d'éclat »

On trouve ma suite poétique « Fabrique à perte d'éclat » dans le numéro 98 de la revue Exit. Invitée à écrire en m'inspirant de la Paranoïa-critique de Dali, j'ai tenté à ma manière d'appliquer cette méthode à mon écriture...


Dans ce dossier intitulé Paranoïa-critique ou la menace du je, quinze poètes ont été regroupés : Jean-Marc Desgent, Isabelle Dumais, Christine Palmiéri, Monique Deland, Denise Desautels, François Godin, Claudine Bertrand, Nora Atalla, Odelin Salmeron, Roseline Lambert, Jonathan Lamy, Mathieu Croisetière, Virginie Beauregard D., Pierre Ouellet et Francis Catalano.
Stéphane Despatie explique : « tous ont joué le jeu. Chacun à sa manière s’est soit inspiré de la méthode de la paranoïa-critique créée par Salvador Dalí, soit par l’idée même de la paranoïa, soit par l’œuvre picturale du célèbre artiste espagnol, par ses mots ou par les lieux qu’il a fréquentés. Certains auteurs ont glissé des mots de l’artiste, des anecdotes s’y référant, ont fait allusion à son travail, d’autres ont interprété ou appliqué la méthode dalinienne dans le processus même d’écriture. Des images obsédantes se retrouvent donc dans certains textes du dossier, des réflexions tentent de prendre le dessus, alors qu’au même moment, l’œil du poète désire voir au-delà des moustaches et réorganiser le tout, sur une page lisible, où l’esthétisme aligne le signifiant, le personnel, tout en donnant accès à quelques zones intimes de la pensée. Inventer, c’est révéler. »

Bonne lecture ! ***