« Prolégomènes au sublime délicat », dans Contre-jour

Il y a un lien entre le dépouillement d'une certaine peinture abstraite minimale et le vertige d'un choc amoureux. Loin d'être un objet froid et dénué de résonances sensibles, un tableau épuré possède une capacité à nous bouleverser. Et il le fait d'une certaine manière...

C'est ce que j'aborde dans cette contribution à ce numéro des Cahiers littéraires Contre-jour sur Un tout autre Romantisme.  J'y pense une certaine peinture actuelle (la mienne, mais aussi celle de François-Xavier Marange et d'Angèle Verret) sous l'angle du presque-rien et de la pudeur, qui n'en sont pas moins de superbes moyens de nous ébranler. 



À paraître le 3 septembre prochain, un numéro consacré à la déconstruction des idées reçues sur le Romantisme, souvent relégué aux oubliettes par faute d'excès de sentimentalité et d'absence de rigueur intellectuelle dont il est, en réalité, parfaitement innocent. Relire, revoir, réentendre les œuvres romantiques, penser à neuf les thèses qui ont lancé cette modernité dans laquelle nous baignons toujours, c'est se donner les outils pour réfléchir à notre rapport au réel, au temps, mais aussi aux mouvements qui traversent notre monde actuel.
Comité de rédaction - Cahiers littéraires Contre-jour


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